Quand on parle de l’Histoire de Biarritz, on y fait généralement référence à Napoléon III. L’empereur y séjournait régulièrement avec sa femme, « Eugénie » pour profiter des bienfaits de la mer et du pays.
Biarritz était un village de pêcheurs qui vivait de la chasse à la baleine , ses terres étaient vouées à l’agriculture avec de nombreuses fermes. La ville a été marquée à jamais par le passage du couple impérial :
– L’église « Sainte Eugénie » et sa crypte
– L’Hôtel du Palais (anciennement « la villa Eugénie », leur lieu de villégiature)
– La Chapelle Impériale
– Le Rocher de la Vierge, c’est l’empereur qui a fait percer le rocher pour la construction d’un port-refuge et d’une digue sur le devant (cette dernière a été détruite)
– Les « Fêtes impériales », avec des bals, feux d’artifices, excursions champêtres ou maritimes, divertissements en tout genre qui rythmaient les entretiens diplomatiques qui s’y déroulaient.
Il est possible de visiter l’église « Sainte Eugénie » et sa crypte, la Chapelle Impériale; vous trouverez plus d’informations sur l’article de « Miaritz » par ici : https://www.biarritz-inspirations.com/2019/08/30/une-rentree-placee-sous-le-signe-de-la-culture/
Vous pouvez séjourner dans l’Hôtel du Palais. Ou dîner dans le restaurant de l’hôtel «la Rotonde. » Ou plus simplement comme moi boire un chocolat chaud dans le bar impérial par jour de mauvais temps
Biarritz connut alors un développement urbain sans précédent avec l’aménagement des infrastructures balnéaires, des promenades, des villas, des palaces.
De nombreux rois et reines de toute l’Europe, de personnalités politiques, médiatiques ou culturelles de ce monde ont pu apprécier le charme de la ville et participer à sa notoriété dans le monde.
Parmi eux, quelques personnalités russes s’y sont rendues et ont trouvés les lieux et le climat tellement sympathique qu’ils décidèrent de s’y installer.
A la fin du XIXe siècle, la ville est devenue le lieu de villégiature privilégié de l’intelligentsia moscovite. La population russe devient très importante à tel point qu’un quart des habitants de la ville était originaire de Russie.
Biarritz conserve des monuments de cette époque, avec par exemple son église orthodoxe, située près de la Grande Plage, une rue de la Russie et des monuments funéraires.
Et ce n’est pas terminé. Entre la Russie et Biarritz, l’histoire perdure … il paraît que la fille de Vladimir Poutine serait propriétaire d’une grande villa en bord de mer.
Pour découvrir la ville sur un angle culturel, historique et architectural, agrémentée d’anecdotes je vous recommande les visites guidées, contactez l’office de tourisme de Biarritz. https://www.tourisme.biarritz.fr/
Au début du XXe siècle, Gabrielle Chanel, attirée par la vie mondaine installe sa première maison de couture, 2 avenue Edouard VII, à proximité du Casino.
Les ateliers biarrots emploieront jusqu’à 60 couturières basques et marqueront à jamais l’histoire des maisons de haute couture.
Pas moins de vingt-cinq maisons toutes plus talentueuses les unes que les autres s’y installeront.
Si le sujet vous intéresse, foncez acheter l’ouvrage « Biarritz & la mode » de Nathalie Beau de Loménie aux édition Atlantica. C’est une mine d’or.
http://www.atlantica.fr/livre/11574/Biarritz_la_mode
Dans les années 1950, alors que le tourisme se développe à grande vitesse sur la côte basque, les premiers surfeurs goûtent aux vagues de la Côte des basques et Biarritz devient le berceau du surf en Europe. Tout commence lorsque le scénariste américain Peter Viertel fit venir une planche de surf des Etats-Unis, afin de surfer les vagues entre deux tournages. Il inspirera les pionniers du surf Biarrots.
Aujourd’hui, on peut entendre parler de Biarritz, comme la « petite Californie », je n’aime pas cette expression, je n’y vois que peu de similitudes. La météo peut être ? Non …
La ville possède une identité forte construite au fil des siècles, des traditions riches et vivantes, reconnues et appréciées dans le monde entier. Sans oublier un véritable concentré d’art de vivre, Biarritz, c’est Biarritz. N’hésitez pas à me laisser un commentaire avec votre avis en bas de l’article.
Afin d’illustrer cet article, je me suis rendu aux archives départementales à Bayonne pour trouver quelques photos du Biarritz d’antan, en voici un échantillon.
Pour la venue des aoûtiens lors des premiers congés payés, Biarritz se dote des guides surveillant les plages. Quand j’ai montré cette photo à mon amie Miaritz, elle m’a dit : « Ce devait être les beaux gosses de l’époque » 😀
Jusqu’en 1909, l’Hôtel de l’Europe occupait le centre de l’actuelle place Clemenceau.
Après la démolition de l’Hôtel de l’Europe , la place devient la Place Clemenceau. On reconnaît sur la droite le bâtiment occupé désormais par les nouvelles galeries.
L’établissement de bains au port vieux, il proposait aux baigneurs des cabines pour se changer.
Une ancienne tribune du Biarritz Olympique. sur le terrain du domaine Aguilera. Fans de rugby, je vous recommande La visite du musée historique du Biarritz Olympique 11 Avenue Henri Haget (Avant la tribune Serge Kampf).
Crédits photos : Département des Pyrénées-Atlantiques – Archives départementales – Fonds de la commune de Biarritz
2 Responses
Votre article si bien écrit m’a fait voyager. Pouvez vous mettre les dates aux photos d’archives ?
Merci beaucoup pour votre commentaire.
Malheureusement, je manque de temps…, mais si jamais je retourne au centre des archives, je le ferais.