Ce canyon, c’est un vrai trésor du Pays basque. Formé il y a plus de 70 millions d’années par l’érosion des eaux sur les roches calcaires, il offre un décor spectaculaire, sauvage et encore assez confidentiel.
Il se trouve le village souletin de Sainte-Engrâce, à l’extrême « est » du Pays basque.
Distance : 13 km
Dénivelé : 1050 m
Durée : environ 5 h (hors pauses)
Soyons clairs : cette boucle de randonnée est exigeante. Le sol est souvent glissant, les passages raides ne manquent pas, et il faut de bonnes jambes ainsi qu’une bonne condition physique.
Les bâtons de marche sont plus que conseillés, tout comme un bon équipement. Prévoyez aussi au moins deux litres d’eau par personne, surtout en été. À éviter absolument après de fortes pluies, en cas de neige ou par mauvaise visibilité. Ce serait dommage de se priver des paysages grandioses et dangereux, de s’y aventurer sans sécurité.
Tout au long de la montée, le canyon impressionne par son côté brut et sauvage. On se sent tout petit face à ces parois et l’on a la sensation rare de se fondre complètement dans la montagne. Normalement, des cascades jalonnent la progression et ajoutent encore à la magie du lieu… mais lors de notre passage, la sécheresse avait tout asséché. Pas une seule goutte d’eau. Un peu frustrant, mais le paysage restait à couper le souffle.
Arrivé en haut, la récompense est immense : un panorama à 360° sur les sommets environnants. Du Pic d’Orhy au Pic d’Anie, en passant par l’Arlas (2044 m) et le Soum Couy (2315 m), on en prend plein la vue. C’est le moment de poser le sac, de souffler et d’admirer ce décor de carte postale.
La descente, bien que plus tranquille, est loin d’être monotone. Entre les passages forestiers et les vues qui se découvrent au détour du sentier, elle se fait dans la bonne humeur. On a même eu la chance de tomber sur un champ de myrtilles sauvages : impossible de résister, on a grignoté sur place !
Pour les infos pratiques :
Départ / Parking : https://maps.app.goo.gl/57YZxEwEGJUPR7FN6
Balisage : très bien indiqué
