Gorka Robles-Aranguiz n’est pas seulement un enfant chéri du pays basque. Ténor de talent, il a parcouru le monde pour son métier et s’est aussi bien illustré dans les chants de tradition basque que dans la musique argentine, à laquelle il a voulu rendre hommage au travers du quatuor Mundo Nuevo. Gorka est aussi un amateur de bonne chère et de rugby, et c’est avec sa bonne humeur et sa gentillesse habituelle qu’il s’est prêté au jeu de l’interview pour notre premier « Le pays basque de… », une rubrique qui vous fera découvrir chaque mois la vision du pays basque d’une personnalité. Que ses fans se réjouissent : Gorka explore en ce moment le Son Cubain, ancêtre de la Salsa, et devrait nous livrer des morceaux cet été avec sa nouvelle formation, Sabroson.
Si vous deviez résumer votre pays basque en 3 mots ?
Patrie, culture, histoire.
Fermez les yeux… quel est le son qui vous vient à l’esprit quand on vous dit « pays basque » ?
Un chant.
L’image ?
La Rhune et l’océan.
Le goût ?
Une bonne chuleta, ou les haricots rouges de Tolosa.
Qu’est-ce qui vous éloigne du pays basque ?
Le chant !
Qu’est-ce qui vous y ramène ?
C’est mon pays…
Quel est l’endroit le plus lointain/inattendu ou vous avez trouvé une trace du pays basque ?
Oh il y en a plusieurs ! J’ai rencontré des basques à Buenos Aires mais c’est de la famille. Plus inattendu, j’ai fait des rencontres basques à Sydney ou à Luanda en Angola.
Si vous deviez quitter le pays basque, ou vivriez-vous et pourquoi ?
J’irai sans doute en Argentine, pour la beauté du pays, la gentillesse des gens, leur mode de vie, aussi.
Votre plus belle découverte ?
Ma plus belle découverte, c’est que grâce aux chants basques et au Rugby, j’ai pu faire le tour du monde !
Votre plus belle balade ?
Survoler la côte basque avec un temps de rêve en hélicoptère! Souvenir incroyable !
L’endroit du pays basque qu’il vous reste à découvrir ?
Mais il me reste tout à découvrir ! L’Alava, la Biscaye, la Navarre jusqu’en bas, l’intérieur d’Iparralde, l’intérieur du Gipuzkoa. C’est ça qui est fantastique avec notre pays : c’est à chaque fois une découverte!
Votre restaurant préféré ?
Ah là aussi je dois vous en donner plusieurs, impossible de me limiter à un seul ! A Bayonne, La brasserie de l’Aviron Bayonnais, le Trinquet Moderne, le Chistera, à Biarritz le Comptoir, à Saint Jean de Luz Chez Kako, le Kaiku, l’Ostalamer et bien sûr l’Ostalapia à Ahetze, que des amis, et j’en ai plein d’autres dans tout le pays, là ce n’est qu’Iparralde et que la côte !
Votre épicerie ou producteur local préféré ?
Les producteurs du piment du pays basque et de Seignanx, regroupés dans le syndicat Biper Eztia, qui organisent chaque année le championnat du monde d’omelette aux piments au moment des fêtes de Bayonne.
Votre lieu préféré, le jour ?
Le centre de Bayonne. Bayonne, j’y suis né, j’ai grandi autour de la Cathédrale. Puis je suis parti… pour mieux revenir. Cet endroit c’est chez moi !
Votre lieu préféré, la nuit ?
Les bars ou l’on échange des verres, donc des verres de contact (…)!
Votre boutique préférée (mode, déco, livres…) ?
Pas une boutique, mais un bar, Chai Ramina, rue Poissonnerie à Bayonne
Votre créateur/créatrice préféré(e) au pays basque ?
Le photographe Cédric Pasquini, Géraldine Menaut, ma compagne, artiste plasticienne qui fait partie des Serres de la Milady, et modestement je dirais Aritzak et Mundo Nuevo, mes deux quatuors, pour le chant !
Votre hôtel ou chambre d’hôte préféré ?
L’hôtel Ohartzia à Saint Jean de Luz.
Vos coups de coeur ?
Deux livres, Les bouddhas et les papillons de Txomin Laxalt (à paraître en mars) et Etre basque aujourd’hui de Jean Philippe Larramendy. Et un documentaire : 4,769km, les histoires du Derby : une super histoire d’hommes et plein de belles rencontres !