Fin mai 2017, François Le Hir tenait son exposition Empreintes Océanes à la Galerie Pili Taffernaberry de Bidart. L’occasion de faire connaissance avec un artiste qui exprime son amour pour l’Océan et la Côte Basque sur différents supports.
Bonjour François, tu peux nous présenter l’exposition de Bidart ?
Le projet a été monté en collaboration avec Bière Parlementia pour qui je réalise régulièrement des visuels. La marque est établie à Bidart, où se trouve ce très bel espace d’exposition (ndrl : la galerie Pili Taffernaberry, à 2 pas de la place de la Mairie).
J’ai donc travaillé sur une double série, principalement en noir et blanc, avec des aquarelles en grand format et des transferts photo sur bois. Mes créations sont des instants qui figent une intensité donnée, à un moment donné, suspendu entre l’Océan, la terre et le ciel. La plupart des vues sont rattachées à la Côte Basque, qui produit ce type d’émotion presque à la chaîne.
Peux-tu nous raconter ton parcours artistique ?
Mon père est aquarelliste. Je dessine et je peins depuis tout jeune. Gamin, je copiais des photos de magazines touristiques pour en faire des petites aquarelles. J’ai ensuite fait les beaux-arts en design et je me suis spécialisé dans la réalisation de luminaires. Je ne suis pas très à l’aise avec la partie business du design, ni très fan des logiciels de 3D, et j’ai finalement pris d’autres chemins.
Je suis aujourd’hui paysagiste, au Pays Basque depuis 10 ans. Depuis, je crée encore quelques luminaires mais je suis surtout revenu à mes premiers amours : le dessin, la photo et l’aquarelle, autour du thème de l’Océan et de la nature.
Pourquoi le Pays Basque ?
J’ai commencé à venir à Guéthary à 13 ou 14 ans, en vacances chez des amis de mes parents. Une des premières choses que j’ai vues ici, c’est la vague de Parlementia, depuis la terrasse de Guéthary. C’était en fin de journée, avec une belle lumière et je croisais pour la première fois de ma vie des surfeurs. Ca a été le flash, graphiquement et culturellement.
J’y suis revenu ensuite presque chaque année, et je me suis mis au surf à l’école de Christophe Reinhart. Très vite j’ai décidé que ma vie d’adulte serait ici.
Tu peux nous parler un peu des techniques que tu as utilisées pour l’exposition?
Pour l’aquarelle, c’est essentiellement une série en noir et blanc qui va un peu à contre-courant de ce qu’on a l’habitude de voir, à savoir de l’aquarelle couleur. Il y a beaucoup de vagues et de ciel dans les compositions et la difficulté réside dans le rendu des dégradés pour donner de la texture et retranscrire au mieux l’instant.
Pour la partie wood frames (ndrl : transferts photo sur bois), je travaille sur les mêmes émotions mais le process est différent. Je transfère des photos noir et blanc, tirées en jet d’encre, à l’aide d’une colle vinyle, sur des plaques de pin essentiellement, et parfois du hêtre ou du chêne. Les photos se mélangent aux nervures du bois et gagnent d’un coup en intensité.

Merci François! Pour conclure, où pourra-t-on voir ton travail prochainement?
Et bien sur mon compte Instagram toute l’année… prochainement j’exposerai au magasin de surf Sea Sick Surf, récemment ouvert sur le plateau à Bidart. Je cherche régulièrement des lieux d’exposition. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des endroits à me proposer !
Instagram: www.instagram.com/francois.lehir