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Une journée en vélo électrique à SAN SEBASTIÁN

UNE JOURNÉE EN VÉLO ÉLECTRIQUE À SAN SEBASTIÁNTOP !!! UNE JOURNÉE À VÉLO ÉLECTRIQUE DANS SAN SEBASTIÁN
En savoir plus ici : http://goo.gl/XvAWgp
Merci à Thebasque, Transfermuga, Pastelerias Barrenetxe, dBizi
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Publié par Pays basque sur jeudi 8 septembre 2016

Donostia … J’aime cette ville.

J’aime m’y promener pour ressentir l’atmosphère particulière d’un quartier, m’y imprégner de son effervescence. Je prends plaisir à découvrir de nouvelles rues, des pépites architecturales contemporaines ou anciennes,  de nouvelles boutiques,  …

Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous recommande d’aller consulter cet article : Une journée à la découverte du quartier de « Gros ».

Mais, ce que j’aime par-dessus tout à Saint Sebastien, c’est cette harmonie entre la ville, l’océan, les espaces verts, les éminences rocheuses comme les monts IGUELDO et URGULL …

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Dans mes escapades,  je me suis vite aperçu que le meilleur moyen de se déplacer dans cette ville était d’utiliser le vélo.  Et comme la ville propose des vélos électriques en location, il fallait absolument que je teste !

Au départ de Biarritz !

Julien, du site Transfermuga.eu m’a rejoint. Il est un peu ma « ressource transports » en Pays Basque. Son idée ? laisser totalement tomber la voiture pour cette journée à Saint-Sébastien, à commencer par le trajet depuis Biarritz.

Nous avons donc pris un autocar de Pesa, à l’aéroport de Biarritz, à 8h30. Après s’être chacun acquittés d’un billet (7€ par personne), nous avons facilement trouvé une place à bord, afin de prendre la route pour Saint-Sébastien. L’autocar était confortable, la conduite plutôt zen. Il faut dire que cette entreprise réalise cette liaison transfrontalière depuis plus de 50 ans, donc les conducteurs connaissent bien la route.

Honnêtement, le trajet de 45 minutes pour se rendre à Saint-Sébastien (on emprunte l’autoroute dès Biarritz la Negresse) est passé très vite. Et l’arrivée dans la toute nouvelle gare routière de San Sebastian était la cerise sur le gâteau (on en parle ici).  

Louer un vélo électrique à la sortie du bus

Du coup, à peine sortis de la gare routière, nous étions très frais, prêts à enfourcher les Velibs basques : les Dbizi (c’est l’offre publique de vélos électriques en libre service de Saint-Sébastien). Après avoir un peu bataillé avec la borne de retrait (petite astuce, lorsque celle-ci vous demande votre numéro NIF, sélectionnez plutôt passeport et entrez votre numéro de carte d’identité, vous verrez ça marche), nous avons récupéré une carte (format CB), qui faisait office de « pass ». Nous avons ensuite enfourché chacun un vélo.

Et là, excellente surprise : le mode électrique est vraiment chouette, peu importe la puissance choisie (3 vitesses disponibles). On traverse alors la ville avec une facilité déconcertante et malgré la température estivale dont nous avons bénéficié (dès notre arrivée), pas une trace de transpiration ! On s’y habitue vite ! On s’habitue tellement à ce confort que l’on oublie très vite les kilomètres. Mais heureusement la batterie dispose d’une confortable autonomie. Nous n’avons pas réussi à la décharger (pourtant nous avons insisté…). Ah, j’allais oublier… coté tarif, c’est franchement honnête : 8€ de mise de départ, puis 3€ les deux premières heures, et ensuite, 4€ l’heure additionnelle. Pour obtenir toutes les informations sur l’offre Dbizi, c’est ici que ça se passe.

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Petit déj’ à la patisserie « Barrenetxe »

Préalablement, je dois vous dire que j’ai eu quelques expériences négatives avec la pâtisserie passé la frontière. (Je ne dois pas être le seul). Il y a quelques années, j’ai failli m’étouffer avec un croissant 🙂

Un ami m’a recommandé la pâtisserie « Barrenetxe » (Plaza Gipuzkoa 9), on s’y est rendu pour prendre notre petit déjeuner avant notre balade à vélo.

L’histoire de cette pâtisserie familiale est complètement dingue. Au 17éme siécle, la famille Barrenetxe fabriquait des bougies à base de cire d’abeilles et comme il avait trop de miel, ils ont commencé à faire des pâtisseries.

On a goûté le Txitxoro (la spécialité de la maison depuis 20 ans) et la tarte au citron … un délice !
Si vous pensez que la pâtisserie française est meilleure que la pâtisserie basque … il faut goûter, vous changerez certainement d’avis.
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L’ascension de Monte Igueldo.

En vélo électrique, c’est presque trop facile … En moins de 20 minutes, on passe de la baie de la Concha (0 m) au sommet du Mont Igueldo (env. 420m).
On y trouve une des plus impressionnantes vues panoramiques de Saint-Sébastien et un incroyable parc d’attractions où le temps semble s’être arrêté … (un article sur ce sujet est en cours de rédaction)

Il faudra vous affranchir d’un montant de 2,20€ par personne pour accéder au parc et aux incroyables vues.

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A la rencontre du créateur de la marque « thebasque »

Découverte sur Instagram, je voulais en savoir plus sur cette marque …  j’ai donc profité du vélo électrique pour aller rencontrer le créateur dans son show-room situé de l’autre côté de la ville, découvrir sa gamme de tee-shirts et glaner quelques informations.
Son projet est ambitieux et très intéressant.
La ligne directrice de la marque est de représenter la tradition basque, les sports ruraux , la pelote avec une charte graphique pouvant être compris par tous, tout en évitant les clichés habituels. Un concept esthétique, local et global en sorte …  Le tee-shirts est en 100% coton biologique, l’impression des motifs est réalisé au Pays basque.
J’aime !
Si vous êtes intéressés, vous  trouverez les tee-shirts « thebasque » à la boutique du Kursaal (Avenida Zurriola, 1) ou sur leur site Internet : http://thebasque.eus

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Manger du « frais »

Après quatre heures de vélo sous 30°, on voulait manger quelque chose de frais et léger.
J’avais entendu parlé de « Kasual », un bar/restaurant où l’on peut manger des produits de la mer. Pour le trouver, c’est facile, c’est juste en face du Kursaal (Avenida Zurriola, 4).
La carte des pintxos et des vins  est vraiment sympa, on a envie de tout goûter !
On s’est décidé pour un ceviche et  un sahimi de thon, accompagné d’un petit verre de txakoli, on s’est régalé …DSC_1889 DSC_1901

Retour sur Bayonne

Pour le retour, nous avons utilisé le comparateur de billets de car de Transfermuga.eu (disponible gratuitement ici), parfaitement adapté à nos deux portables (l’un sur Android, l’autre sur iOs)… car soyons francs, si nous avons une préférence pour Pesa, il existe d’autres offres transfrontalières de cars  : Alsa et Ouibus.
Nous allons être transparents avec vous, nous avions prévu de prendre le Ouibus de 17h00, mais l’application Ouibus a planté. Arrivés aux portes de l’autocar, le chauffeur nous a annoncé 17 € par personne au lieu des 5 € annoncés.
Une très bonne raison d’attendre le 17h45 proposé par Pesa… la valeur sûre ! Bref, vers 19h00, malgré les embouteillages à Biriatou (le chauffeur a été plutôt malin), nous étions à Bayonne. D’ailleurs, en journée, cet arrêt est plutôt bien placé : il dispose d’un parking, de plusieurs correspondances avec Chronoplus et Transports64, et l’autocar s’arrête pile devant l’Office de Tourisme… parfait pour les renseignements !!!